De parents à coparents

C'est avec grand plaisir que je participe à l’émission Pénélope sur ICI Première aux côtés de la Dre Nadia Gagnier, psychologue. En mars 2025, la Clinique Famille s’est penchée sur la coparentalité et la recomposition familiale, des sujets qui touchent de nombreux parents traversant une séparation et naviguant la transition de la parentalité à la coparentalité.

Aspects clés de la coparentalité

Après une séparation, les parents demeurent gardiens de l’autorité parentale pour tout ce qui touche l’éducation, la santé, la culture, la langue et la religion de leurs enfants. Certaines activités parascolaires majeures relèvent également de l’autorité des deux parents. Tout ce qui touche à ces sphères ne peut pas être décidé de manière unilatérale - l’accord des deux parents est requise jusqu’à ce que l’enfant soit en âge de donner son conscentment, soit à 14 ans. La coparentalité peut s’avérer compliquée pour certains ex en conflit majeur puiqu’elle implique un partenariat entre deux adultes centrés sur l'éducation et le bien-être de l'enfant qui comporte plusieurs dimensions importantes :

  • Soutien mutuel

  • Gestion des conflits

  • Partage des responsabilités

  • Communication efficace

La transition vers la coparentalité peut être difficile. Elle est souvent accompagnée d'un sentiment d'échec et d'incertitude. Cependant, elle peut aussi devenir une opportunité de croissance personnelle et de redéfinition positive des liens familiaux.

Importance du soutien professionnel

Il est encourageant de constater que de plus en plus de parents en cours de séparation ou nouvellement séparés constituent ma clientèle. Ces derniers cherchent un soutien professionnel pour faciliter cette transition, anticiper les besoins de leurs enfants, apaiser les tensions et rester centrés sur ces derniers. Que ce soit en service social ou en médiation familiale, cette démarche est fortement recommandée, car elle permet de :

  • Réfléchir à tous les aspects de la séparation (émotionnels, économiques, familiaux)

  • Se rassurer sur les décisions prises et celles à venir

  • Apprendre à organiser efficacement et respectueusement le nouveau fonctionnement familiale

Note finale

Si 80% des couples développent une relation de coparentalité fonctionnelle, ce n'est pas par hasard, mais grâce à un travail conscient sur soi-même, une volonté de faire des apprentissages et un désir de prendre soin d’eux-même et des autres. Décider de faire de notre mieux pour tirer le meilleur de chaque expérience, qu'elle soit douce ou douloureuse, est un acte d'altruisme.

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